Au niveau interne, il me semble juste de revendiquer à ce que les diverses grèves étudiantes pour la justice climatique centralisent les voix des personnes qui sont (et seront) davantage touchées par ces dérèglements. Ainsi, il me semble prioritaire de connecter ces grèves environnementales à des luttes comme le féminisme, les droits Autochtones ainsi que le classisme (entre autres) afin d'établir ce mouvement étudiant sur une base intersectionnelle. Que ce soit par une reconnaissance explicite ou la mise en place d'outils permettant à ces personnes d'avoir une plateforme assez importante pour que leurs voix soient entendues, je pense qu'il est critique de commencer ce mouvement en le désaxant des voix qui en sont trop souvent la base (les hommes ainsi que les personnes blanches).
Pour ce qui est des revendications en liens directs avec les luttes, je pense qu'il serait pertinent de mener ces combats à travers tous les niveaux politiques (communautaire, institutionnel, national, etc) afin d'assurer une couverture des luttes pouvant toucher l'ensemble des gens habitant le territoire québécois. Que ce soit en pressurisant les institutions bancaires à respecter les territoires autochtones, le gouvernement provincial/fédéral à respecter ses engagements environnementaux/en adopter d'autres, forcer les municipalités à davantage structurer la protection de leur biodiversité et écosystèmes. Je pense que face à un problème se propageant à travers plusieurs échelles, la réponse et la lutte se doit d'être présentent à chaque niveau.
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